Éclairage public
Vivre à Leers interroge la gestion municipale.
Comme la presse n’a pas souhaité prendre notre position sur ce sujet, nous avons imaginé un article avec un journaliste qui aurait pris le temps de venir nous interviewer sur cette problématique d’éclairage qui au final est surtout une question de bonne gestion municipale.
…et pointe le retard de la ville face aux communes voisines
À la suite des nouvelles pannes d’éclairage public et de l’absence d’illuminations de Noël significatives cette année encore, le groupe Vivre à Leers met en cause la stratégie municipale et s’interroge sur les choix opérés depuis plusieurs mandats. Pour l’opposition, la répétition des incidents n’est pas une fatalité : d’autres communes comparables ont investi, anticipé et modernisé leurs installations, là où Leers serait restée immobile.
Un réseau vieillissant qui n’a jamais été réhabilité
Alors que la municipalité sortante attribue les pannes aux conditions météorologiques ou aux travaux en cours sur les LED, Vivre à Leers rappelle que ces coupures existent depuis de nombreuses années.
Le problème serait moins lié aux lampes qu’au réseau lui-même, décrit comme « vétuste, fragilisé et jamais rénové en profondeur ». Les réparations ponctuelles, selon le groupe, ne font que repousser l’échéance d’un investissement devenu incontournable.
Toufflers comme point de comparaison : des investissements assumés et un calendrier tenu
Pour appuyer son constat, Vivre à Leers cite l’exemple de Toufflers, commune voisine de taille comparable.
Toufflers a fait le choix :
– D’installer des points lumineux autonomes, fonctionnant sur énergie solaire,
– De moderniser intégralement son parc d’éclairage,
– Et de mener à bien, en trois ans (terminé en 2023), la transition vers des LED de seconde génération.
Un calendrier nettement plus rapide que celui de Leers, qui prévoit encore trois années de travaux avant d’atteindre 100 % du territoire équipé, alors même que certaines installations actuelles datent de plus de deux décennies.
Pour l’opposition, cette comparaison soulève une question centrale : pourquoi une ville voisine, avec des moyens similaires, a-t-elle réussi à moderniser son éclairage en quelques années quand Leers en est toujours à annoncer des retards ?
Un plan pluriannuel jugé indispensable
Face à ce qu’il considère comme une absence d’anticipation municipale, Vivre à Leers propose un plan pluriannuel d’investissement destiné à remettre à niveau l’intégralité du réseau :
– Rénovation des armoires et circuits anciens,
– Priorisation des zones les plus touchées,
– Intégration d’un éclairage intelligent et adaptatif,
– Recours aux solutions autonomes ou hybrides lorsque cela est pertinent.
Le groupe estime que seule une vision structurée et financée peut éviter aux habitants de revivre le même scénario chaque hiver.
Noël en version réduite : un autre symptôme du manque de moyens engagés
L’opposition relève également la faiblesse des illuminations de Noël cette année, malgré la fin des restrictions liées à la crise énergétique.
La justification du maire sortant, qui évoque la période électorale pour ne pas « en faire trop », est jugée « difficilement compréhensible » par Vivre à Leers. Pour le groupe, une ville ne devrait pas dépendre du calendrier politique pour animer son centre-ville ou soutenir ses commerçants en fin d’année.
Là encore, la comparaison avec Toufflers revient : la commune voisine a maintenu un niveau d’illumination stable et constant, simplement adapté à des équipements plus modernes et plus économes.
Quel bilan pour Leers ?
En conclusion, Vivre à Leers estime que ces deux sujets — éclairage public défaillant et illuminations réduites — traduisent un même problème : l’absence de stratégie d’investissement sur le long terme.
Le groupe annonce qu’il portera dans le prochain mandat un plan global de modernisation de la lumière urbaine, afin que Leers ne reste plus à la traîne des communes voisines.
« Les habitants ne devraient pas avoir à se demander pourquoi Toufflers avance et pourquoi Leers accumule les retards. La question doit être posée clairement : comment la ville a-t-elle utilisé ses moyens, et quels choix ont été faits depuis dix ans ? »

