VAL (Vivre à Leers) vous donne quelques explications sur le métier de psychologue urbain.
En effet, il y a quelques mois la ville de Leers a souhaité mener une étude sur la manière dont « les leersoises et les leersois perçoivent leur commune et leur qualité de vie urbaine ».
Bien que cette étude date, elle est relancée pour un mois encore. Pas assez de retour ? Trop de retours négatifs ? Nous avons notre petite idée…
Cette étude est menée par un cabinet spécialisé local “neutre”.en psychologie urbaine.
Ce qu’il faut savoir sur la psychologie urbaine :
Les promoteurs immobiliers utilisent de plus en plus la psychologie urbaine pour optimiser leurs projets et séduire les habitants des quartiers où ils souhaitent investir.
Cela favorise l’acceptation de leurs projets en s’appuyant sur les mécanismes de fonctionnement de la psychologie urbaine. Cela leur permet de mettre en place des stratégies de communication et de concertation plus efficaces pour présenter leurs projets aux concitoyen(ne)s.
Ils peuvent ainsi prendre en compte les opinions des concitoyen(ne)s en les impliquant dans le processus de décision et sont plus susceptibles de gagner leur adhésion et de limiter les oppositions.
Ils valorisent leurs projets immobiliers en les rendant plus attractifs, en démontrant que ces derniers ont été conçus en tenant compte des besoins et des attentes des concitoyen(ne)s.
Remise en question et pratique de manipulation
Mais attention, la psychologie urbaine soulève quelques questions, à savoir :
Le risque de manipulation car une mauvaise utilisation de ces connaissances pourrait conduire à des formes de manipulation des concitoyen(ne)s.
La complexité des comportements des concitoyen(ne)s dans l’espace urbain est influencée par de nombreux facteurs et sont difficiles à prédire avec certitude.
La mise en œuvre de projets intégrant une dimension psychologique peut être plus coûteuse en temps et en argent.